Abstract:
Dans La Grotte Eclatée de Yamina Méchakra, Le Blanc de l’Algérie d’Assia Djebar et Pierre Sang Papier ou Cendre de Maïssa Bey, les maux de l’Histoire se défilent à travers le prisme de la mémoire. A partir la question du regard porté sur le passé, cette thèse étudie les modalités de l’écriture et des représentations de l’Histoire algérienne et analyse, dans une perspective postcoloniale, les stratégies textuelles et fictionnelles de la représentation historique chez les trois écrivaines. Il s’agit d’abord d’étudier les structures discursives et narratives employées dans le corpus afin de vérifier le rôle de la transgression textuelle dans la dénonciation de toutes les formes de l’oppression coloniale et post-coloniale. L’interprétation des thèmes obsessionnels que génèrent les représentations fictionnelles du passé historique chez les trois écrivaines montre enfin comment les représentations mémorielles, testimoniales et identitaires s’entrelacent dans leurs imaginaires afin de présenter leur vison sur l’Histoire.