الخلاصة:
L’erreur est souvent perçue comme un élément perturbateur, voire négatif dans le processus del’enseignement/apprentissage, surtout dans le domaine de l’enseignement des languesétrangères. L’erreur est en quelque sorte dramatisée. Cependant, l’enseignant se limite souventà simplement corriger l’erreur sans la prendre en considération dans la construction desapprentissages et sans inciter l’apprenant à s’autocorriger.
Par conséquent, notre travail de recherche cible le thème de l’exploitation pédagogique del’erreur orthographique dans une classe de FLE en 3AS. Notre problématique est donc devérifier si cette dernière est mise en pratique dans l’enseignement/ apprentissage du FLE parles enseignants en classe de 3AS.
Ainsi, de cette problématique, trois questions nous interpellent :
1- Pourquoi l’enseignant ne perçoit pas l’erreur comme une opportunité d’apprendre etpourquoi sanctionne-t-il son élève ?
2- Pourquoi les élèves rencontrent-ils autant de difficultés dans l’orthographe de leursproductions écrites ?
3- Pourquoi l’erreur est-elle mal exploitée en classe dans les productions écrites ?
Afin de répondre à ces questions, nous avons émis les hypothèses suivantes :
1- On aurait appris à l’enseignant que l’erreur est un échec qu’il faudrait sanctionner.
2- L’élève aurait mal compris un certain point où il aurait des lacunes.
3- L’enseignant ne maîtriserait-il peut-être pas la pédagogie de l’exploitation de l’erreur.
Nous avons essayé par le biais de ce travail de soumettre une réponse envisageable à cesinterrogations. Cette étude, a été donc consacrée à présenter les résultats d’une recherche quenous avons menée au sein des lycées de la région de Bordj el Behri et de « 5 Maisons ». Danslesquels nous avons proposé des questionnaires et des copies de productions écrites destinés àdes enseignants et à des élèves de 3AS.
Notre travail se compose donc de deux volets : le cadre théorique dans lequel nous avonsd’abord défini les notions fondamentales de l’erreur puis traité les différentes façons du
« Traitement de l’erreur ». Dans le cadre analytique, nous avons analysé les réponses desquestionnaires et des copies de productions écrites.
Les réponses des questionnaires collectées nous ont montré que les enseignants considèrentl’erreur comme une notion de progression et que la plupart exploite l’erreur. Contrairement auxélèves qui nous ont appris à travers leurs productions écrites que les erreurs qui se répètent leplus sont des erreurs de base. Chose qui nous a laissé déduire que cela est dû au fait que lesapprenants ont été mal formé au début de leur scolarité et ont donc manqué d’une « exploitationpédagogique de l’erreur ».