الخلاصة:
A l’ère de la préhistoire et jusqu’à nos jours, le désir de communiquer, de s’exprimer a toujours été la principale préoccupation de l’homme à travers ses multiples créations. En effet, L’art a toujours suscité l’intérêt des chercheurs à vouloir comprendre cette matrice commune qui éveille chez l’homme la volonté et parfois la nécessité de créer un objet qu’il soit beau ou utile ; cet art est donc toujours en perpétuel renouvellement, s’inscrivant dans l’air du temps sans pour autant s’éloigner de ses origines.L’objectif de cette recherche qui fait suite à une précédente recherche de thèse de Magister entamée en 2010, intitulée « l’art rupestre de l’Algérie et les arts plastiques du XXe siècle » et de mettre en exergue les similitudes frappantes entre deux pôles de l’histoire de l’art, aussi éloignés dans le temps que dans l’espace, que sont l’art rupestre de l’Algérie et les arts plastiques du XXème siècle (courant et mouvement artistique principalement en Europe). En effet de par une analyse comparative, des différentes techniques de représentations à savoir perspective, relief, volume 3D, mais également en termes de sujet de représentation, nous mettrons en évidence les matrices similaires qui ont imprégné l’esprit de l’artiste moderne et l’artiste préhistorique. La méthode établie se base sur l’observation d’un corpus iconographique retraçant différents courants artistiques de l’histoire de l’art du XXème siècle, en comparaison avec l’art rupestre de l’Algérie, la conclusion de cette étude démontrera que l’art n’est qu’un éternel recommencement, que ce que nous pensons avoir était révolutionnaire dans l’histoire de l’art du XXème siècle, n’est autre que le fruit créatif de l’artiste préhistorique dans notre cas celui de l’Algérie.