Résumé:
En Algérie, les élèves accèdent à l’enseignement supérieur avec
une formation arabophone alors qu’ils doivent poursuivre leurs études de
médecine en français. Cette langue mal maîtrisée par la majorité d’entre eux
- pourtant dûment sélectionnés lors de leur première inscription dans cette
filière - est ressentie comme un frein dans leurs études. Dans cet article,
nous tenterons, à travers les résultats d’une enquête, menée à la faculté de
médecine d’Alger, d’analyser les pratiques langagières de ces étudiants et
de cerner les difficultés linguistiques auxquelles ils se heurtent au cours de
leurs interactions verbales.