Abstract:
A partir des années 20, les artistes plasticiens ont porté un intérêt renforcé à l’art préhistorique.
Certains se sont mis sans plus tarder à reproduire les sculptures et les fresques figurées à l’intérieur
des grottes telles que Lascaux en France, Altamira en Espagne, et le Tassili N’Ajjer en Algérie.
D’autres, se sont penchés à produire des oeuvres nouvelles en s’inspirant des sculptures
anthropomorphes ou zoomorphes, ou simplement, reconstituer les parois rocheuses des grottes,
avec une ambiance pariétale artificielle ocrée parsemée de jaune et de rouge.
L’objectif de cette recherche est de mettre en exergue le rôle que peut apporter l’art contemporain
dans la préservation et la valorisation du patrimoine artistique préhistorique algérien, d’une part, et
de permettre à l’étudiant plasticien de s’intégrer dans le domaine du Patrimoine archéologique et
artistique, d’autre part.
La méthode suivie se base sur l’étude d’un corpus de 25 rendus, produits par des étudiants de1ère
année LMD, inscrits en 2019/2020 à l’Ecole Supérieure des Beaux-arts d’Alger.
Les résultats de l’analyse démontrent que les apprenants ont produit de nouvelles oeuvres,
rehaussées de valeurs artistiques contemporaines méconnues au néolithique, à savoir les deux
techniques qui ont révolutionné l’univers de l’histoire de l’art ; la perspective et la technique de la
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