Résumé:
Abstract: This article tries to analyse the dynamic of inclusion and exclusion in
Algerian politics by insisting upon the paradoxes and
complementarities it implies. We will direct our research towards
demonstrating how this dynamic have increased the resilience of the
political systemat least until February 22nd which represents the
most important challenge ever faced by the regime. We’ll also explain
how inclusion is applied with traditional political parties as well as
new clients (the National Liberation Front (FLN) and the National
democratic Rally (RND), the Movement for the Society of Peace
(MSP),TajamouAmel el Djazair and the Algerian Popular Movement
(MPA). In addition, we can include some networks of influence
(zawaya, trade and workers unions, some media, etc) as well as
previous radical Islamist opponents. The next step analyzes the different ways used by the Algerian rulers in order to exacerbate and
manipulate exclusion. Our main concern is to show how exclusion
can be an excuse to prevent domestic political instability as well as
the consequence of the compromises the actors have chosen to do.
The hypothesis according to which the popular uprising could change
this practice remains uncertain.
ملخص: نحاول هذا المقال تحليل ديناميكية الإدراج والإقصاء في السياسة الجزائرية وارتباطها بالتناقضات وبأوجه التكامل التي تنجر عنها. وعليه سنهتم بالعالقات التي تربط بين هذه الممارسات ومناعة النسق السياس ي التي استمرت على الآفل حتى 22 فبراير .2102 ولهذا الغرض، سنفكك سياسة الإدراج التي تستهدف الفواعل السياسية كالأحزاب) جبهة التحرير الوطني، التجمع الوطني الديمقراطي، حركة مجتمع السلم، تجمع أمل الجزائر، الحركة الشعبية الجزائرية.( كما سنهتم بشكات النفوذ المختلفة كالزوايا، الفواعل الاقتصادية، العالم، المعارضون الراديكاليون السابقون... ثم سنحلل آليات الإقصاء، وكيفيات واستغاله كذريعة باسم الاستقرار السياسd ونتيجة لخيارات وتنازلات الفواعل السياسيون نفسهم.
Résumé: Cet article tente d’analyser la dynamique d’inclusion-exclusion dans
la politique algérienne ainsi que les paradoxes et les
complémentarités qui en découlent. Nous nous intéresserons aux
liens entre ces pratiques et la résilience du système algérien, au
moins jusqu’au 22 février 2019. Pour ce faire, nous détaillerons la
pratique de l’inclusion qui concerne autant les acteurs politiques et
les clients émergents tels que le Front de libération nationale (FLN),
le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement pour
la société de la paix (MSP), le Rassemblement de l’espoir de l’Algérie
et le Mouvement populaire algérien (MPA). En outre, nous pouvons
inclure certains réseaux d’influence (zawaya, syndicats de
travailleurs et de commerçants, certains médias, etc.) ainsi que
d’anciens opposants islamistes radicaux. L’étape suivante s’attellera à
analyser les différents instruments utilisés dans la manipulation et
l’exacerbation de l’exclusion. Notre objectif sera de démontrer
comment l’exclusion est devenue une excuse pratiquée au nom de la
stabilité politique, mais également la conséquence des compromis
que les acteurs politiques ont choisi de faire. L’hypothèse selon
laquelle le soulèvement populaire pourrait remettre en cause cette
pratique est incertaine.