الخلاصة:
Quelque temps après son indépendance, l'Algérie a prôné et mis en œuvre une politique linguistique et culturelle dite « d'arabisation ». Cette politique répond globalement à une volonté d'unification qui vise Eradication des autres langues considérées comme une menace à l'unité nationale. Dans cette perspective, le berbère est vu comme un symbole de division et d'atteinte à l'unité nationale, le français est assimilé au colonialisme et à l'acculturation, et l'arabe dialectal est relégué au rang de variante orale et de sous-langue (Chelli, 2011 :38). Cette politique qui se réclame officiellement du monolinguisme est donc en contradiction avec les fonctions des langues dans les pratiques réelles. Elle traduit dans l'ensemble une volonté souvent déclarée d'anéantir le plurilinguisme en place.