الخلاصة:
Abstract: This article aims to examine the eminent standing the religious text critical reading’s concept has among the contemporary Arab modernists. In a bizarre paradox, and without being aware of the danger their position would lead to, and because at the moment they criticize their adversary propensity to hypostatize texts by making it outside all historic-critical uptake, they are practicing the same behavior i.e.to be dazzled by the western civilization’s achievements and sanctifying its mechanics and linguistic methodology and deconstructing hermeneutics. This lead to questioning the distinction of the modernist thesis that targets to eliminate all forms of sanctification in the scientific research especially the religious texts interpretation. The author estimates that the ethic dimension is still the lost element of the Arab modernists’ hermeneutic practice. The article finishes by opening up on the thinker Taha Abderahmanre powerful and pioneering horizons and this to attract attention to the best manners to reintroduce discussion regarding the religious in matching frontiers and also to the specificity of this issue.
Résumé: Cet article se donne pour tâche d’examiner la place prépondérante que les modernistes arabes accordent à la lecture critique des textes religieux. Paradoxalement, les modernistes arabes tombent, sans en avoir clairement conscience de la gravité de la chose, en contradiction avec eux-mêmes ; car au moment où ils critiquent sévèrement chez leurs adversaires la tendance à hypostasier les textes en les rendant comme des substances au-delà de toute approche historico-critique, se lancent, eux, dans un processus similaire, à savoir un certain émerveillement par les grands succès des méthodes linguistiques, déconstructiviste et herméneutiques contemporaines ; ce qui donne à penser le bien fondé de leurs thèse qui vise à éradiquer toute forme de fascination de domaine de la recherche scientifique, notamment celui de l’interprétation des Ecritures. L’auteur estime que la dimension éthique reste l’élément manquant dans l’exercice herméneutique des modernistes arabes. L’article se termine par une mise en perspective qui s’appuie sur l’œuvre puissante du penseur Taha Abderrahman, afin de relancer le débat concernant le religieux dans des termes adéquats.