Abstract:
Dés l'indépendance de l’Algérie, l'urgence était de satisfaire un nouveau lectorat arabophone et berberophone, avide de connaitre la production littéraire dans les deux langues arabe et kabyle ; mises a l'index par le colonisateur. A partir de 1963, ce nouveau lectorat a rivalisé avec le lectorat francophone ; il fallait combler la rareté des livres édités en arabe et en kabyle ; la traduction vint alors, à la rescousse, pour lui prêter mains fortes, et lui transmettre des livres traduits vers ces deux langues. De part le contexte socio-culturel, une réflexion sur la traduction de ces romans s'impose de nos jours.