dc.contributor.author | Maurouard, Elvire | |
dc.date.accessioned | 2024-06-07T14:15:19Z | |
dc.date.available | 2024-06-07T14:15:19Z | |
dc.date.issued | 2011-12-01 | |
dc.identifier.issn | 1112-7279 | |
dc.identifier.issn | E 2676-1556 | |
dc.identifier.uri | http://ddeposit.univ-alger2.dz:8080/xmlui/handle/20.500.12387/6768 | |
dc.description.abstract | :يعرض هذا المقال أصول سياسات اللغات المتواجدة في الإنتاج الأدبي في هايتي وخصائصها. إنه يبين كيف أن الفراكوفونية الحالية للكتاب الهاييتيين تحقق ذاتها من خلال مزج حسن و مستساغ بين اللغة الفرنسية والكريولية. C'est afin de désigner l'ensemble de ces créations littéraires dans leur différence propre que s'imposa, progressivement, l'usage de la locution « littérature de langue française » et de son équivalent « Littérature d'expression française ». Celle-ci, levant l'ambiguïté, signifie clairement que les écrivains haïtiens désignés s'expriment dans une langue qui ne leur est pas « maternelle », << natale ». Le français est ainsi caractérisé comme la langue de haute culture à laquelle ils ont bon gré mal gré, accès et qu'ils finissent par maîtriser plus ou moins bien, avec un bonheur plus ou moins grand, grâce à une formation scolaire ou universitaire. La création littéraire haïtienne s'instaure dans une situation où, dirions-nous -en appliquant, à la manière d'Henri Gobard, une analyse « tétraglossique » -des langues et des langages s'affrontent. Le conflit fondamental est celui qui y oppose au créole, le français. Gobard distingue, on le sait, quatre types de langages : « 1) Un langage vernaculaire, local, parlé, spontanément, moins fait pour communiquer que pour communier et qui seul, peut être considéré comme langue maternelle (ou langue natale). 2) Un langage véhiculaire, national ou régional, appris par nécessité, destiné aux communications à l'échelle des villes. 3) Un langage référentiaire, lié aux traditions culturelles, orales ou écrites, assurant la continuité des valeurs par une référence systématique aux euvres du passé pérennisées. 4) Un langage mythique, qui fonctionne comme ultime recours magie verbale dont on comprend l'incompréhensibilité comme preuve irréfutable du sacré: major elonginquo reverentia'. Ainsi, d'un point de vue « sociolinguistique », l'haïtien fait l'expérience de la séparation de deux ensembles de comportements linguistiques. Le créole est pour lui : « le langage vernaculaire, le droit de naissance linguistique cause et effet de toute sa conception du monde. » et le français, au contraire, « langage véhiculaire », c'est « Le langage non pas de la médiation qui est du ressort du vernaculaire ou du mythique mais de la médiatisation qui relève du véhiculaire et du référentiaire. » | ar_AR |
dc.language.iso | fr | ar_AR |
dc.publisher | Faculté des Langues Etrangères. Université d'Alger 2 Abu al-Qasim Saadallah | ar_AR |
dc.relation.ispartofseries | Lettres et Langues. Al Adab Wa Llughat;Vol. 6, Nr. 1 | |
dc.rights | Attribution-NonCommercial-NoDerivs 3.0 United States | * |
dc.rights.uri | http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/us/ | * |
dc.subject | Langue française | ar_AR |
dc.subject | Langue créole | ar_AR |
dc.title | Quand Le Créole Et Le Français Se Tutoient | ar_AR |
dc.type | Article | ar_AR |
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