Abstract:
Cet article met en évidence le silence de l’enseignant lors de son action habituelle en classe. Face à l’objectif de connaître si le silence observable implique la motivation de l’étudiant lors de la situation d’enseignement-apprentissage, une observation participante est mise en place. Les résultats versent dans la conclusion que le silence est facile à obtenir en salle de classe, néanmoins il n'est toujours pas synonyme d’horizontalité interactive positive. En outre, les étudiants de Master en question aiment montrer qu'ils ont compris quelque chose pendant le cours mais leur silence demeure une source de gêne à cause d’une armada de paramètres. Le silence crée également un problème de rythme à établir pendant la présentation des partenaires. De plus, pour cacher leur insécurité de plusieurs types (linguistique, méthodologique, scripturale, etc.) un taux important d’étudiants se réfugie derrière un mur de silence pendant l’effacement de l’enseignant afin de ne pas s’exposer aux remarques des pairs, vécues comme un échec pour les étudiants concernés par l’animation de la séance.
This article highlights the teacher's silence during his usual action in class. Faced with
the objective of knowing if the observable silence implies the student's motivation
during the teaching-learning situation, a participant observation is set up. The results
lead to the conclusion that silence is easy to obtain in the classroom, nevertheless it is
still not synonymous with positive interactive horizontality. Moreover, the Master
students in question like to show that they have understood something during the
lecture, but their silence remains a source of discomfort due to a conglomerate of
parameters. Silence also creates a pacing problem to be established during partner
presentation. Moreover, to hide their insecurity of several types (linguistic,
methodological, scriptural, etc.) a significant rate of students take refuge behind a wall
of silence during the teacher's effacement in order not to expose themselves to the