Résumé:
Les romanciers africains procèdent à la décolonisation du roman africain en y intégrant
massivement des mots de leur terroir, s’ils ne choisissent pas d’écrire exclusivement dans une
langue africaine. Cette négrification linguistique vulgariserait, à terme, les langues et
interlectes africains et aboutirait in fine à l’Africaphonie, un ensemble de personnes et
d’institutions ayant en partage les langues africaines.
African novelists proceed to the decolonization of the African novel by massively
integrating words from their land, if they do not choose to write exclusively in an African
language. This linguistic negrification would popularize, in the long term, African languages
and interlects and would ultimately lead to Africaphony, a set of people and institutions
having in common African languages