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dc.contributor.author Horvath, Christina
dc.date.accessioned 2024-11-12T09:36:06Z
dc.date.available 2024-11-12T09:36:06Z
dc.date.issued 2018-08-25
dc.identifier.issn 2507-721X
dc.identifier.issn EISSN 2507-721X
dc.identifier.uri http://ddeposit.univ-alger2.dz:8080/xmlui/handle/20.500.12387/7541
dc.description.abstract Selon un cliché répandu, le sport constituerait un débouché pour les jeunes résidents masculins d’origine postcoloniale des banlieues populaires en rupture avec l’école. Selon les sociologues Stéphane Beau et Gérard Mauger (2017, 11), la culture « anti-école » et les attitudes « macho-prolétariennes » contribuent à éloigner la jeunesse populaire « désouvriérisée » d’un marché de travail de plus en plus marqué par la croissance des taux de scolarisation accompagnée d’inégalités persistantes quant à l’accès à une éducation de qualité. Alors que certains romans de banlieue mettent en scène des personnages footballeurs, on trouve un nombre croissant de récits qui s’approprient de la boxe pour en faire non seulement une métaphore de l’expérience collective d’une jeunesse populaire périurbaine en quête de maîtriser sa violence à la suite des émeutes de 2005, mais aussi une métaphore de la performance individuelle des écrivains qui traduisent cette expérience en œuvres littéraires, voire en un principe esthétique essentiel pour cette activité créative. Dans cet article, je me propose d’examiner quatre romans publiés entre 2006 et 2013 des auteurs Mohamed Razane, Rachid Djaïdani, Jean-Eric Boulin et Rachid Santaki, pour y explorer la figure du boxeur et le double usage de la boxe, à la fois comme métaphore et comme principe esthétique. According to a widespread cliché, sport is one of rare openings for young male banlieue residents of postcolonial origin who failed their education. The sociologists Stéphane Beau and Gérard Mauger (2017, p. 11) argue that ‘anti-school culture’ and ‘macho-proletarian attitudes’ contribute to marginalise post-working-class youths on a job market affected by the growing proportion of children in full-time education and the unequal access to quality education. While some banlieue narratives tend to focus on soccer playing characters playing, an increasing number of novelists use boxing not only as a metaphor for the collective experience of peripheral working-class youths trying to control their violence after the 2005 banlieue riots but also a symbol for the writers’ individual performance translating this experience into literary works, or even an aesthetic principle inherent to their creative activity. This paper proposes to examine four novels published between 2006 and 2013 by Mohamed Razane, Rachid Djaïdani, ar_AR
dc.language.iso fr ar_AR
dc.publisher المجلة الجزائرية لعلوم اللسان - مخبر اللسانيات وعلم الإجتماع اللغوي وتعليمية اللغات - كلية اللغة العربية وأدابها- جامعة الجزائر02- أبو القاسم سعد الله ar_AR
dc.relation.ispartofseries المجلد 03;العدد 01
dc.rights Attribution-NonCommercial-NoDerivs 3.0 United States *
dc.rights.uri http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/us/ *
dc.subject Jeunesse populaire ar_AR
dc.subject romans de banlieue ar_AR
dc.subject inégalités ar_AR
dc.subject expérience collective ar_AR
dc.subject suburbia ar_AR
dc.subject suburban youth ar_AR
dc.subject violence ar_AR
dc.subject boxing ar_AR
dc.subject metaphor ar_AR
dc.title Boxe, Esthétique Et Politique Dans Les Romans De Banlieue ar_AR
dc.title.alternative Boxing, Aesthetics and Politics in Suburban Novels ar_AR
dc.type Article ar_AR
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