Résumé:
Women have traditionally been deprived from not only the mere right of freedom of expression, but also from the natural right to “exist” in a culturally male-dominated space that considers women personæ non gratæ. Today, women are given the chance to “exist” and express themselves on virtual spaces thanks to Internet without being physically present. The goal of this paper is to reveal the extent to which the Algerian virtual scenery may reflect women’s presence and semiotic attitudes as emancipatory acts. Hence, women’s public and visible productions on an Algerian Facebook page have been observed and analyzed. Unsurprisingly, the results demonstrate the significant extent to which women have appropriated the virtual space as they are rejected in the physical one. Furthermore, women seem strong-willed to exploit virtual spaces to change and better their situation in real-life.
Les femmes ont traditionnellement été privées non seulement du simple droit à la liberté
d'expression, mais aussi du droit naturel ‘d’exister’ dans un espace culturellement dominé par
les hommes où elles sont considérées persona non grata. Aujourd'hui, les femmes ont la
possibilité ‘d’exister’ et de s'exprimer sur des espaces virtuels sans être physiquement présentes
grâce à Internet. Le but de cet article est de révéler comment le paysage virtuel algérien pourrait
refléter la présence des femmes et leurs attitudes sémiotiques en tant qu’actes émancipatoires.
Pour cela, des productions publiques et visibles des femmes sur une page Facebook algérienne
ont été observées et analysées. Sans surprise, les résultats démontrent la mesure importante dans
laquelle les femmes ont approprié l'espace virtuel vu qu’elles sont rejetées dans l’espace
physique. En outre, les femmes semblent posséder une forte volonté d'exploiter les espaces
virtuels pour changer au mieux leur situation dans la vie réelle