Résumé:
Cette étude traite des représentations sociales liées à la pratique du code switching comme modalité discursive adoptée par les locuteurs bi-plurilingues. Ces représentations pèsent effectivement sur les pratiques langagières car les langues sont incontestablement considérées parmi les critères indispensables permettant la caractérisation de la conscience collective et individuelle, notamment dans le cas du plurilinguisme où les tensions idéologiques dûes au choix d’une langue au lieu d’une autre ou en les alternant deviennent la préoccupation majeure des locuteurs, au quotidien, entraînant ainsi de leur part, soit une valorisation soit une dévalorisation.